J’avais pris cette note il y a deux ans :

LES ENFANTS DE DERAA

Comment exercer une pratique artistique pendant que jour après jour des hommes, des femmes et des enfants sont massacrées par des fous ? ( aujourd’hui en Syrie, où demain ? )

En 1949, Adorno : « écrire un poème après Auschwitz est barbare ».

Mais il écrit également: « Aussi longtemps qu’existe une conscience de la souffrance parmi les hommes, il doit aussi exister de l’art comme forme objective de cette conscience… ».

La réponse de Paul Celan !

Après l’échec de la culture sous le troisième Reich, on s’est légitimement posé la question : Alors, à quoi cela sert, tout cela ? Et puis, comment faire après le naufrage ?

Aujourd’hui la question est : comment faire pendant ? Oui, en même temps que…

Nos yeux usées par ce flux d’images incessant, en « live ». Parfois témoignage authentique, d’autres fois outil de communication, outil de propagande aux mains des victimes ou des bourreaux.

 

Carte, Le Figaro, article « l’armée syrienne se retire de la ville de Deraa », publié le 05/05/2011